Atlas social d’Athènes
L’Atlas social d’Athènes vise à faire connaître les principales structures et les processus qui façonnent le tissu social de ville et quelques-unes des nombreuses manières dont ils sont imbriqués avec son fonctionnement quotidien et son environnement construit. La majorité des notices de l’Atlas provient de travaux récents ou plus anciens sur Athènes, lesquels ont fourni des données et des interprétations qui ne sont souvent pas très largement connues.
Les différentes notices qui composent l’Atlas sont inégales tant par leur taille, le matériel empirique sur lequel elles s’appuient, que par l’échelle de la ville à laquelle elles se réfèrent. Certaines se réfèrent à des questions qui couvrent l’ensemble de la région métropolitaine (comme la répartition géographique des habitants de la ville selon leurs revenus). D’autres concernent, au contraire, un seul quartier (Kipseli, par exemple) ou seulement une rue (Ippokratous). Ce sont les groupes thématiques dans lesquels elles sont insérées qui font le lien entre les entrées. Dans ce sens, l’Atlas ressemble davantage à un livre de référence, à un vaste dictionnaire thématique sur Athènes qu’à un volume collectif classique dont les différents chapitres sont étroitement liés par une idée centrale. De même, les interprétations contenues dans chaque entrée ne sont pas forcément organisées autour d’une seule idée. Elles se font l’écho des points de vue de leurs auteurs, lesquels ont été invités à les exprimer librement, en les justifiant bien sûr.
