Gouvernance urbaine et politiques spatiales à Athènes pendant la période de crise (2009-2015) : tentatives de restructuration urbaine, ruptures institutionnelles et rôle des collectivités locales
2023 | Mar
Cet article traite des problématiques de politiques spatiales et de gouvernance urbaine à Athènes au cours de la période 2009-2015, en se concentrant sur les nouvelles relations et données résultant du passage de la ville post-olympique à celle de l’austérité et de la récession. Au cours de cette période si importante et critique, les politiques spatiales connaissent une évolution impulsée par des acteurs et institutions multiples. Cet article présente ces mutations à travers une exploration des ruptures institutionnelles, les points de vue et les positions des experts mais aussi des cadres de l’administration publique qui ont joué un rôle important durant cette période, ainsi qu’une recension de la bibliographie relative à ce sujet. L’article se focalise sur la municipalité d’Athènes, dont le cas illustre selon nous significativement les mutations évoquées plus haut et qui se sont développées au niveau local, ainsi que du rôle accru que les municipalités ont acquis dans le contexte de la crise.
Introduction : De la ville post-olympique à la récession
La période post-2004 s’ouvre par la formation du nouveau gouvernement de Nouvelle Démocratie en mars 2004 (2004-2009), qui s’empare du pouvoir après que celui-ci ait été occupé toute une décennie par le PASOK (1993-2004). Le débat sur la ville au cours de cette période s’était largement concentré sur la question de la gestion et de l’exploitation de l’héritage olympique. Mais les circonstances avaient changé. L’achèvement des Jeux olympiques de 2004 mit fin au système d' »état d’urgence » qui avait été suscité par la préparation et la mise en œuvre de l’événement, tandis que l’alternance gouvernementale affecta également la composition de l’administration publique en matière de personnel et de cadres (Beriatos and Gospodini 2004; Serraos et.al 2009; Παγώνης 2005; Pagonis 2013). Cet élément était important car la nouvelle formation gouvernementale semble ne pas avoir été préparée (Zeikou 29/12/2015) et « ne voulait pas entendre parler des Jeux olympiques » (Pyrgiotis 24/07/2019), ce qui a eu un impact sur l’utilisation des infrastructures et la stratégie globale de la ville. Par conséquent, les résultats de ce processus ont été particulièrement médiocres.
Jusqu’en 2010, cinq des 19 installations étaient gérées par la société Olympiaka Akinita (Immobilier Olympique), trois avaient été confiées pour usage à des organismes publics, cinq à des fédérations sportives et seulement six à des particuliers. Les usages étaient principalement liés aux loisirs, à la culture et au commerce (ΙΟΒΕ 2015; Souliotis, Sayas, and Maloutas 2014; Παγώνης 2005). Dans le même temps, l’absence de stratégie de valorisation, et la gestion de l’immobilier comme des « filets » dans lesquels l’État prélèverait des ressources, en maximisant les conditions de rentabilité des particuliers, ont considérablement renforcé les entreprises privées de construction (Souliotis, Sayas, and Maloutas 2014), établissant un cadre spéculatif et des conditions particulières autour de la valorisation immobilière (Ευαγγελίδου 2006; Πορτάλιου 2006).
En ce sens, l’enthousiasme initial autour des Jeux et de leur potentiel de transformation de la ville a été abandonné assez rapidement, tandis que quelques années plus tard, chacun s’accordait à dire que l’opportunité des Jeux avait été perdue pour Athènes, ses infrastructures étant menacées par leur état d’abandon (Λιάλιος 2008). La gestion de la ville post-olympique a mis en évidence pour beaucoup les pathologies du système de planification et de gouvernance dans sa globalité : manque de préparation, discontinuités, absence d’institutions et de stratégie (Pagonis 2013; Ζέικου 2015; Κλαμπατσέα 2011; Κλουτσινιώτη 2016; Μαρμαράς 2003; Μπελαβίλας 2005; Παγώνης 2005; Πούλιος 2021) [1]. Tout ce qui précède, combiné à l’augmentation des inégalités spatiales et sociales au cours de la même période (Arapoglou 2012; Arapoglou and Sayas 2009) a créé un climat de polarisation politique et sociale, qui se reflétera dans le débat sur le centre-ville (Μαλούτας 2013; Samarinis et.al 2011; Καλαντζοπούλου et.al 2011). Le centre d’Athènes constitue d’ailleurs le lieu où les mutations démographiques et les effets de la crise économique se reflèteront généralement de la manière la plus forte. Du reste, l’économie grecque était déjà entrée en récession en 2008.
Politiques des années 2009-2011 : tentatives de relance urbaine dans une période de récession
L’accession du PASOK au pouvoir en 2009 a marqué le début d’une période d’intense débat et de prise d’initiatives importantes dans le domaine des politiques urbaines, particulièrement dans la région athénienne. Les mutations sur le plan politique portaient sur des problématiques de gouvernance urbaine, de stratégies pour la ville d’Athènes et l’espace public en son sein. Une partie importante des politiques en question concernait la métropole d’Athènes, ainsi que les mesures visant à améliorer l’image du centre-ville.
Cette période s’est ouverte par une très importante nouveauté institutionnelle : la refonte des compétences du ministère de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, rebaptisé ministère de l’Environnement, de l’Énergie et du Changement climatique (YPEKA) à l’automne 2009. La création d’un nouvel organisme ayant des responsabilités en matière d’aménagement du territoire et d’énergie, qui s’est engagé en faveur de la dimension environnementale de la planification – distincte du domaine des infrastructures – a créé une vague d’optimisme au sein de la communauté scientifique quant aux perspectives de la planification tant à l’échelle nationale qu’à celle d’Athènes (Pagonis 2013; Πολύζος 2019.11.22).
Les initiatives les plus importantes ont été prises au niveau du Plan métropolitain, avec le lancement des procédures de révision du Plan Régulateur d’Athènes – Attique 2014. La stratégie du Plan sera déclinée à travers les axes prioritaires « 10+1 » présentés par le ministère de l’Environnement et du Changement climatique en juillet 2011 [2]. La dimension environnementale de la planification, la protection de l’environnement, la limitation de l’étalement urbain, le développement durable et la mobilité étaient au cœur de la logique des propositions [3]. Cependant, la nouvelle situation engendrée par la crise a modifié les priorités, ce qui s’est manifesté à partir de 2011 et qui a fini par affecter le Plan lui-même.
Les actions visant à résoudre les problèmes du centre-ville d’Athènes constituaient un axe essentiel du programme Athènes-Attique 2014, mais plus globalement des politiques publiques élaborées pour Athènes au cours de la période 2010-2011 (Καλτσά 2015; 2019.7.11; Πολύζος 2019.11.22).
Image 1: Le concours d’idées architecturales « Athens X4 » a constitué l’une des premières initiatives se concentrant sur les solutions visant à restructurer l’espace public dans le centre d’Athènes
(Source: EAHA AE)
Les politiques relatives au centre-ville doivent également être considérées dans le contexte du Plan, qui doté d’objectifs à long terme et d’un ciblage bien précis sur différents secteurs centraux de la ville (Πολύζος 2019.11.22). Il s’agissait essentiellement d’un ensemble d’actions : études, initiatives législatives, propositions de projets, etc. Le tout visant à la revalorisation globale du centre-ville (tableau 1).
Tableau 1 : Politiques pour le centre d’Athènes 2009-2011 (Source : traitement personnel de données).
Le succès de ces politiques a été relativement limité. L’aggravation de la crise et de la récession, le manque de financements et de ressources, mais aussi la réorientation des politiques urbaines en raison des politiques d’austérité et du programme d’ajustement budgétaire ont modifié plus globalement les orientations et les priorités [4].
Images 2-4: Le premier prix du concours d’architecture « Rethink Athens », au cabinet OKRA
(Source: ΕΑΧΑ.ΑΕ)
Politiques de la période 2010-2015 : Ajustement budgétaire, gestion des conséquences sociales de la crise, et nouveaux rôles pour les collectivités locales
La période suivante a été caractérisée par l’intensité de la récession et ses conséquences sociales. Au niveau de la scène politique centrale, ce fut une période d’instabilité, de changements de gouvernements et de premiers ministres. Les politiques spatiales ont commencé à s’adapter aux contraintes posées par la récession et le programme d’ajustement budgétaire. Les initiatives et les actions des gouvernements grecs en ce qui concerne Athènes au cours de cette période dépendaient dans une large mesure des engagements résultant du programme d’ajustement budgétaire, dont l’axe central était le renforcement et l’attractivité des investissements, les privatisations et la réduction des dépenses du secteur public. Au niveau institutionnel, de nombreux changements sont à noter, et nous en faisons l’analyse dans le tableau 2.
Tableau 2 : Initiatives institutionnelles au cours de la période 2010-2014 directement ou indirectement liées à la planification et à la gouvernance urbaine
Source : Traitement personnel de données
À titre indicatif : la suppression d’organismes publics en charge de la planification stratégique à Athènes (ORSA) et du réaménagement du centre-ville (EAXA.AE) [5]. L’adoption d’une série de projets de loi visant à faciliter et attirer les investissements [6] La création du Fonds pour la valorisation du patrimoine privé de l’Etat (TAIPED) par la loi 3986/2011. En particulier, le TAIPED, une société anonyme à vocation particulière, a été l’institution centrale régissant le cadre des privatisations et la promotion des grandes interventions en Grèce. Les processus évoqués plus haut ont également été renforcés par un système d’aménagement du territoire particulier, mise en place de manière condensée par l’adoption de la loi 4269/2014 « Réforme de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme – Développement durable ». La rupture fondamentale introduite par cette réforme réside dans l’institutionnalisation de l’outil de planification urbaine que sont les Plans d’Aménagements Spéciaux (PAS)(Giannakourou 25/06/2019 ; Klampatsea 18/10/2019 ; Ikonomou 14/09/2017 ; Zifou 28/03/2018), décrite à l’article 8 de la loi 4447/2016. Les PAS constituent une nouvelle méthodologie de planification, apte à attirer les investissements et parallèle à la planification urbaine conventionnelle.
Ces initiatives ont fait l’objet de vives critiques. De nouvelles institutions telles que le TAIPED et les considérables pouvoirs qu’il a acquis ont suscité une opposition considérable et a été considéré par de nombreux experts comme un mécanisme de liquidation et de privatisation des biens publics aux avantages douteux. Le nouveau système d’aménagement du territoire, avec sa multitude d’outils spécifiques, n’a pas apporté une stratégie unifiée d’intervention tout en favorisant les incohérences dans la planification. Le résultat a été le renforcement de la fragmentation, la création de systèmes « parallèles », des conflits entre les différents niveaux et, en fin de compte l’absence d’une stratégie unifiée pour la ville.
Un autre aspect des politiques s’est concentré sur les questions de criminalité et de sécurité, notamment en rapport avec les migrants, dont la présence dans le centre-ville a commencé à se faire sentir dès la période post-olympique. Bien que les revendications en matière de « sécurité » aient initialement émané de groupes d’extrême-droite marginaux, elles ont rapidement – à mesure de l’évolution de la crise – intégré le cœur du débat politique (Souliotis and Kandylis 2013). Cette évolution est rendue visible par les opérations du ministère de l’Ordre public et de la protection des citoyens, comme l’opération « Xenios Zeus » en août 2012, une opération de lutte contre l’immigration clandestine qui a provoqué une mobilisation policière massive dans le centre d’Athènes et l’arrestation de 7 000 migrants.
Dans le même temps, la période de récession a confronté les municipalités et les collectivités locales dans leur ensemble à une série de nouveaux défis. La crise et ses conséquences, les changements en matière de financements européens et les tendances internationales en matière de tourisme sont quelques-uns des facteurs qui ont conduit à la mutation du rôle des municipalités et au renforcement de leurs champs d’action. Le cas de la municipalité d’Athènes est caractéristique de la nouvelle situation qui se dessinait alors. En 2011, après presque 25 ans de gouvernance de la municipalité par le parti Nouvelle Démocratie, les élections ont été remportées par une coalition de tendance progressiste [7] conduite par l’ancien Médiateur, Georgios Kaminis, qui sera réélu une seconde fois en 2015.
En 2011, la crise avait déjà imposé sa marque et la municipalité était confrontée à une situation où « les besoins sociaux, d’urgents, deviennent impérieux et permanents » (Δήμος Αθηναίων 2015: 9). Ainsi, la lutte contre la grande pauvreté, la lutte contre le sans-abrisme, les politiques d’intégration dans le marché du travail, les questions de santé et de soins se sont trouvées au centre de ses politiques [8]. Ces objectifs ont été remplis par une série d’actions et d’initiatives telles que la distribution de repas dans les écoles primaires et les crèches, le développement de structures telles que les cliniques sociales, le renforcement de structures sociales telles que le Carrefour d’Entraide dans le quartier de la gare Larissis, etc. (Evmolpidis 18/01/2018 ; Kaminis 11/11/2019). Ces initiatives et actions ont été développées dans un contexte très étouffant marqué par de nouvelles restrictions en termes de ressources et de ressources humaines, produits des politiques d’austérité. L’intensité des problèmes, le manque de ressources financières et les contraintes institutionnelles ont conduit la municipalité à se tourner vers les programmes de financement européens et à développer des partenariats avec différents acteurs, dont des mouvements de solidarité, des ONG et même des entreprises [9]. La municipalité a conclu le partenariat « Athènes-Capitale de la solidarité » [10] pour la participation au Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), tandis que l’action des ONG a été importante dans presque tous les domaines de la politique sociale de la municipalité.
Dans le même temps, la résolution de ses problèmes financiers était un défi constant, le déficit budgétaire atteignant 46 millions d’euros en 2010. La nécessité de réduire davantage les dépenses et les politiques d’ajustement budgétaire avaient conduit à une réduction significative du personnel municipal [11]. Ce déficit en termes de ressources propres a été couvert par les fonds européens, qui ont apporté un soutien important. La municipalité a pris rapidement des initiatives afin de saisir l’opportunité des nouvelles conditions fixées par l’UE pour le financement par le biais des Investissements Territoriaux Intégrés (ISI), en mettant également en place de nouvelles institutions pour la gestion de ces fonds. Dans ce contexte, l’EATA (Société pour le Développement et la Promotion Touristique d’Athènes) est désignée par la loi 4071/2012 comme « entité de gestion intermédiaire » (EGI) responsable des actions du Programme Régional pour l’Entrepreneuriat d’Attique qui étaient mises en œuvre dans le périmètre administratif de la municipalité d’Athènes. Doté de sa propre EGI, la municipalité a constitué après 2012 le « Projet Athènes » du CRSN 2007-2013, lançant aussi des initiatives pour la prochaine période de programmation.
Sur le plan des politiques et des projets de territoire, les résultats ont été limités. L’initiative la plus importante a été la préparation du Plan d’intervention urbaine intégrée (PIU) en 2015, mais aussi la maturation d’une série de projets dans le cadre du programme « Projet Athènes ».
L’élaboration du PIU pour le centre commercial et historique d’Athènes s’inscrit dans l’effort global de formulation d’une stratégie et de planification des projets. Le PIU était un outil et plan d’action dédié à la résolution des problèmes majeurs de quartiers centraux de la municipalité d’Athènes, problèmes qui s’étaient particulièrement intensifiés après la crise de 2008. Ces problèmes touchent aux domaines sociaux, urbanistiques, de développement et environnementaux [12]. Le PIU d’Athènes a été le premier à être adopté et portait sur des actions et objectifs pour la période 2014-2020. Sur la base de l’analyse qu’il comportait, de l’identification des problèmes et des opportunités identifiés dans le PIU, une large zone au centre de la municipalité a été définie et une série d’actions, de mesures et de travaux ont été envisagés [13]. L’importance du PIU réside dans le fait que toute la stratégie visant à attirer les fonds européens dans les années à venir était basée sur celui-ci.
Image 5 : Le secteur d’intervention du PIU dans le centre d’Athènes
Source : traitement personnel de données
Figure 6: Areas of activity concentration in SOAP’s area of intervention
Source: City of Athens
Les tentatives de reconstruction et de redéfinition des orientations au niveau local ne se sont pas faites dans un champ où critiques et conflits faisaient défaut. C’est en fait le contraire qui est vrai. L’ « ouverture » de la municipalité d’Athènes, par exemple, aux mouvements citoyens, dans le cadre d’une nouvelle stratégie pour faire face à la crise et à ses conséquences, s’est limitée à la seule partie d’un immense réseau de solidarité qui ne présentait pas de caractéristiques suffisamment radicales (Triantafyllopoulou et Sayas 2012 ; Poulios, Triantafyllopoulou et Sayas 2013). La politique des municipalités en général à l’égard de ces mouvements sociaux radicaux était systématiquement hostile et a de nombreuses fois atteint le niveau du conflit, comme dans le cas des lieux autogérés et squattés dans la municipalité (Halle autogérée de Kypseli, Villa Amalia, Mouvement des places).
Les critiques se focalisaient sur des questions de stratégie et de choix de développement. Les politiques visant à renforcer l’attractivité de la municipalité d’Athènes et sa compétitivité en tant que destination touristique ont été fortement remises en question, surtout après 2017, lorsque la propagation d’Airbnb et l’augmentation significative des loyers dans le centre-ville ont révélé d’importants problèmes d’accès au logement (Balampanidis et al. 2019). La gestion de la question de la migration et sa confluence avec les politiques de renforcement de la sécurité menées par les gouvernements grecs ont également été un objet de critique. Dans le même temps, le rôle accru de l’initiative privée dans les interventions urbaines et l’imbrication des municipalités avec les intérêts entrepreneuriaux locaux ont fait l’objet de vives critiques dans d’assez nombreux cas (Μαλούτας κet al. 2013; Καλαντζοπούλου et al. 2011; Samarinis et al. 2011).
L’héritage de la période 2009-2015
Les changements clés de la période 2009-2015 ont largement déterminé les années suivantes. Malgré l’alternance gouvernementale de 2015 à 2019, la structure essentielle des réformes en matière d’aménagement du territoire n’a pas changé, tandis que les actions pour Athènes au niveau central ont été limitées [14]. Du côté de la municipalité d’Athènes, il y a eu une plus grande mobilisation dans la mise en œuvre d’un certain nombre de travaux et d’initiatives [15]. Il y a également eu une forte action d’acteurs privés (investisseurs, fondations) qui se fondaient sur le climat favorable qui existait alors ainsi que les politiques de privatisation et d’exploitation des biens immobiliers de l’Etat.
Le tournant néolibéral des politiques a été l’héritage fondamental de cette période, fait qui s’est reflété sur le plan des institutions, du travail législatif, mais aussi des caractéristiques des interventions urbaines. (Hadjimichalis 2017 ; Poulios et Andritsos 2016 ; Velegrakis, Andritsos et Poulios 2015 ; Μαλούτας 2011). Les outils spécifiques pour attirer les investissements ont été consolidés par renforcement de la logique des interventions ad hoc dans le tissu urbain de la ville. Tout cela s’est combiné avec la réduction du rôle de l’État en matière d’élaboration stratégique autour de la ville d’Athènes.
En même temps, la période de récession a conduit à d’importantes ruptures dans la gouvernance de la ville, avec l’adoption de modèles plus hiérarchiques (top-down) et la redéfinition des rapports entre les différents niveaux de gouvernance (supranational-national-régional-local). Enfin, elle a mobilisé d’une façon nouvelle des sujets politiques actifs, tout en faisant jouer à l’initiative privée un rôle accru.
[1] Nous mentionnons de manière indicative l’annulation dans l’acte de l’étude – résultat d’un concours international en 2003 – pour la valorisation de l’ancien aéroport d’Elliniko et la décision de déplacer l’Opéra National à Faliro (hors du centre-ville) dans le cadre de l’investissement de la Fondation Niarchos, qui, selon l’urbaniste Rania Kloutsinioti, démontrent que « n’importe qui peut décider » (Κλουτσινιώτη 2016).
- Promotion de l’identité culturelle : « Athènes – Capitale Méditerranéenne »
- Mettre l’accent sur les politiques de cohésion sociale
- Reconstruction du tissu productif.
- Autonomisation et redistribution des ressources de développement urbain
- Limitation de la construction hors planification
- Achèvement des « arcs verts » et des « parcours écologiques »
- Revitalisation urbaine, par recyclage du terrain et du bâtiment
- Renforcement de la centralité
- Renforcement de la mobilité durable
- Pivotement vers le front de mer
- Amélioration du système d’aménagement de gouvernance territoriale
[3] Selon les personnes concernées, un rôle important a été joué par la ministre de l’environnement elle-même, Tina Birbili, qui, en tant qu’environnementaliste, s’est clairement concentrée sur la protection et la qualité de l’environnement urbain et a politiquement appuyé une vaste équipe travaillant autour du Plan.
[4] Le projet Rethink Athens, par exemple, malgré la grande promotion dont il a fait l’objet, a été gelé en raison de l’impossibilité de l’inclure dans un programme de financement européen. Plus généralement, les politiques de réaménagement et de requalification de l’espace public n’ont pas progressé en raison du manque de ressources. Seules les politiques sécuritaires ont poursuivi leur dynamique au cours des années suivantes, en lien avec les politiques de lutte contre l’immigration qui ont été assez populaires en 2012-2014 (Douzinas 2013; Κανδύλης 2013; Souliotis and Kandylis 2013)
[5] Le système existant de gouvernance métropolitaine, avec les possibilités limitées dont il disposait, a été modifié dans le cadre d’une réforme visant à la réorganisation générale des institutions publiques. Avec la loi n°. 4250/2014, l’Agence du plan réglementaire d’Athènes et l’EAXA E.A. ont été dissous, et leurs responsabilités ont été transférées à des directions du ministère de l’Environnement et de l’énergie, ce qui a créé un grand vide sur les questions de planification stratégique pour Athènes
[6] La première étape a été franchie avec la loi 3894/2010 pour l’« Accélération et transparence dans la mise en œuvre des investissements stratégiques ». Cette loi a établi une série de règles, de dispositifs réglementaires spéciaux et de dérogations visant à faciliter les grands investissements en Grèce. D’autres initiatives institutionnelles ont suivi : loi 4072/2012 « Amélioration de l’environnement entrepreneurial – Nouvelle forme de société – Intermédiaires immobiliers – Règlement des questions relatives à la navigation, aux ports, à la pêche et autres dispositions » ; loi 4146/2013 « Création d’un environnement de développement favorable aux investissements stratégiques et privés et autres dispositions » ; loi 4242/2014 « Agence unique pour l’exportation et autres dispositions » ; loi 4262/2014 « Simplification de l’octroi de licences pour l’exercice d’une activité économique et autres dispositions ».
[7] La coalition « Droit à la ville » unissait le PASOK, DIMAR et les Verts-écologistes
[8]Il faut ici souligner que depuis la réforme Kallikratis de 2010, une part importante des responsabilités en matière de politique sociale a été transférée aux municipalités
[9] Dans le cadre de dons et de programmes de responsabilité sociale
[10] Le partenariat était composé des organismes suivants : KYADA, crèche municipale, Archevêché, et les organisations non gouvernementales « Nostos », « ARSIS », le Forum grec des réfugiés, AMKE Equal Society, « Diotima », PRAKSIS, Thryallida, KETHEA MOSAIC, « To Myrmigki », Banque alimentaire, SOS Villages d’Enfants, KARITAS, Prolespis, ELIX, Réseau pour les droits de l’enfant, EADAP, Médecins du Monde (Δήμος Αθηναίων 2015).
[11] Au cours de la période 2010-2017, le budget a été réduit de 20 % et le personnel permanent de plus de 30 %. Dans ces circonstances, la décision politique a été prise d’assainir les finances, de rembourser les dettes et de limiter les dépenses. Cela aura un impact important sur le programme technique, réduit à 10 millions d’euros (contre 60 millions d’euros en 2018) (Ευμολπίδης 2018)
[12] Les PIU sont prévus et spécifiés par la décision 18150/2012 du ministère de l’Environnement, de l’énergie et du changement climatique, et par la loi 2742/1999, mais cet outil et même son utilisation dans le cas de la municipalité d’Athènes ne fera pas l’objet d’une mise en œuvre.
[13] Les objectifs pour la zone d’intervention sont :
- Soutien à la base économique.
- Restauration de la cohésion sociale et culturelle – Réinstallation des habitants.
- Rétablissement de la sécurité et de la légalité.
- Reconquête et revalorisation de l’espace public.
- Amélioration des conditions environnementales et fonctionnement de l’urbanisme.
- Renforcement de l’identité et de l’image de la ville.
- Amélioration des organes de gouvernance, de planification et de participation.
La mise en œuvre des objectifs ci-dessus a été visée par la formulation de 64 actions, regroupées en 18 axes.
[14] Un certain nombre d’initiatives ont été prises au niveau central, mais avec une mise en œuvre limitée. En mars 2017, le gouvernement a annoncé le plan » Nouvelle Athènes « , un programme de cinq interventions majeures dans la ville qui comprenait : le réaménagement de la zone des immeubles de réfugiés et de Kountouriotika, la revalorisation de la zone de Votaniko, de Goudi, la création d’un nouveau stade pour le Panathinaïkos, le réaménagement du triangle historico-commercial d’Athènes, et la mise en place d’incitations pour le développement d’usages commerciaux. Parmi les actions susmentionnées, la seule à avoir réellement mise en application concernait le centre d’Athènes et notamment le programme de valorisation des biens immobiliers des organismes publics.
L’initiative la plus importante est arrivée un an plus tard, avec la création de la société « Athènes Réaménagement S.A. ». La nouvelle société à vocation spécifique est venue combler le vide laissé par la dissolution d’organisations telles que ORSA et EAXA A.E. et vise à entreprendre des interventions majeures dans la municipalité d’Athènes (Μπελαβίλας 2019). Dès les premiers instants, les réactions de la municipalité d’Athènes ont été féroces, tandis que la tutelle et supervision administrative de l’entreprise vis-à-vis du ministère de l’État et au ministère des infrastructures, ainsi que le rôle limité du ministère de l’Environnement et de l’énergie (Κλαμπατσέα 2018; Καμίνης 2019) ont fait naître des incertitudes sur le rôle et l’objet de la nouvelle organisation, qui a en effet limité ses actions aux frontières de la municipalité d’Athènes. L’efficacité du nouvel organisme a également été limitée car les travaux annoncés par lui se sont davantage limités au niveau des intentions et des propositions avec le lancement d’un concours d’architectes pour le centre d’Athènes.
[15] Au niveau local, la municipalité d’Athènes a entrepris un certain nombre de projets et d’initiatives, tels que la mise en œuvre d’une série de travaux de réaménagement qui avaient été planifiés au cours des années précédentes dans le cadre du « Projet Athènes » et du soutien financier apporté par les fonds européens. Parallèlement, grâce à des financements et des subventionnements privés, une série de programmes ont été mis en œuvre, tels que le programme de réhabilitation du triangle commercial d’Athènes (Athens Trigono), le programme de réaménagement du mont Lycabette, mais aussi le développement de la Stratégie de Résilience de la Municipalité.
Référence de la notice
Poulios, D. (2023) Gouvernance urbaine et politiques spatiales à Athènes pendant la période de crise (2009-2015) : tentatives de restructuration urbaine, ruptures institutionnelles et rôle des collectivités locales, in Maloutas Th., Spyrellis S. (éds), Atlas Social d’Athènes. Recueil électronique de textes et de matériel d’accompagnement. URL: https://www.athenssocialatlas.gr/fr/article/gouvernance-urbaine-et-politiques-spatiales-a-athenes-pendant-la-periode-de-crise/ , DOI: 10.17902/20971.111
Référence de l’Atlas
Maloutas Th., Spyrellis S. (éd.) (2015) Atlas Social d’Athènes. Recueil électronique de textes et de matériel d’accompagnement. URL: https://www.athenssocialatlas.gr/fr , DOI: 10.17902/20971.9
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Interviews
- Giannakourou (25/06/2019), Professeur associé Université Nationale Kapodistrienne d’Athènes. Entretien individuel informel.
- Evmolpidis (18/01/2018), Planificateur d’espace et d’urbanisme, conseiller Municipalité d’Athènes. Entretien individuel informel.
- Zeikou (29/12/2015), ancien directeur de l’aménagement du territoire YPEKA. Entretien individuel informel.
- Zifou (28/03/2018), Aménageur Spatial-Urbain, Consultant YPEN (2015-2019). Entretien individuel informel.
- Kaltsa (11/07/2019), Architecte, ancien secrétaire général de l’aménagement du territoire et de l’environnement urbain à YPEN (2009-2011). Entretien individuel informel.
- Kaminis (11/11/2019), ancien Maire d’Athènes (2011-2019). Entretien individuel informel.
- Klampatsea (18/10/2019), Professeur associé NTUA, Secrétaire général de la conception spatiale et de l’environnement urbain à YPEN (2015-2019). Entretien individuel informel.
- Kloutsinioti (01/08/2016), Aménageur Spatial-Urbain. Entretien individuel informel.
- Ikonomou (14/09/2017), Professeur Université de Thessalie, Vice-Ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement YPEN (2019-2020). Entretien individuel informel.
- Polyzos (22/11/2019), Professeur NTUA, Directeur de l’ETAD (2018-2020). Entretien individuel informel.
- Pyrgiotis (24/07/2019), Architecte-urbaniste, membre du conseil d’administration « Athènes 2004 », secrétaire général du tourisme et des infrastructures culturelles – politique et développement du tourisme (2009-2015). Entretien individuel informel.